Quel statut choisir : Freelance ou auto-entrepreneur ?

Vous avez un projet et vous devez choisir un statut juridique pour vous lancer ? Si le régime de l’auto-entrepreneur a le vent en poupe ces dernières années, celui du freelance attire encore beaucoup de futurs dirigeants. Alors, avant de choisir faites bien la distinction entre ces 2 termes. Notre article vous donne leur définition exacte et quel statut privilégier.

 

 

Bien distinguer ‘le freelance‘ et ‘l’auto-entrepreneur’

Il est courant de confondre freelance et auto-entrepreneur ! Alors que ce sont deux notions bien distinctes, chacune ayant leurs propres spécificités.

 

Est un travailleur indépendant, il mène son projet professionnel seul sans avoir de hiérarchie au-dessus de lui. Il profite d’une certaine liberté qui lui permet de travailler comme il le souhaite, de fixer ses tarifs et ses horaires.

En France, le terme freelance désigne les travailleurs indépendants qualifiés, qui exercent une activité intellectuelle tournée vers le secteur de l’économie créative ex : graphiste, rédacteur web, traducteur, designer etc.

Le freelance intervient auprès des entreprises qui souhaitent externaliser certaines de leurs tâches. Pour exercer, le freelance doit choisir un statut ou régime adapté. De ce fait, un freelance peut être un auto-entrepreneur.

En outre, travailler comme freelance implique :

 

Auto-entrepreneur ou encore micro-entrepreneur, derrière ce terme se cache en fait une forme d’entreprise individuelle avec un régime fiscal et social simplifiés. Il permet à toute personne de pratiquer une activité professionnelle en tant qu’indépendant.

Le régime d’auto-entrepreneur a été très plébiscité par les travailleurs indépendants pour sa simplicité de mise en place. Cependant, il ne dispense pas l’auto-entrepreneur de certaines obligations comme la déclaration de ses revenus et une tenue de ses comptes.

Le régime comporte aussi des inconvénients. Le chiffre d’affaires est plafonné selon le type d’activité. Il n’est pas possible de récupérer la TVA sur les achats professionnels et les dépenses réelles ne sont pas déduites du chiffre d’affaires.

 

 

Quel statut privilégier ?

 

Après avoir lu les définitions, vous saisissez qu’un freelance n’est pas forcément un auto -entrepreneur. Ce dernier en créant sa micro-entreprise travaille à son compte. Tandis que le freelance travaille sous un contrat de prestation avec une entreprise et doit répondre aux exigences de son client.

Autre point, l’auto-entrepreneur peut exercer en dehors de sa micro-entreprise un autre métier. Le freelance ne le peut pas.

 

Beaucoup de freelance font le choix de démarrer leur activité sous le statut d’auto-entrepreneur. En effet, celui-ci présente de nombreux avantages pour débuter comme le paiement des charges sociales au prorata du CA.

Cependant, le plafonnement du chiffre d’affaires peut freiner l’activité de l’auto-entrepreneur. Il est préférable après avoir développé suffisamment son business de migrer vers un autre statut juridique plus adapté ex : l’EURL ou l’entreprise individuelle classique.

Quel que soit votre décision, gardez en tête que chaque statut comporte des avantages et des inconvénients. Votre choix doit se faire en fonction de votre activité exercée et de vos prévisions mûrement réfléchies.

 

 

 

 

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le lieu qui fait le lien

Créer votre micro-entreprise en 5 étapes !

La micro-entreprise est une entreprise individuelle destinée aux petites structures comme l’auto entrepreneur et micro entrepreneur avec une activité plafonnée et un fonctionnement simplifié.

1. Déclaration du début d’activité

Pour que les institutions sociales et fiscales soient informés de votre projet, vous devez effectuer une déclaration auprès de l’administration. Les informations que vous devez transmettre sont :

2. Choix de la domiciliation

Autre étape essentielle de tout projet de création d’entreprise : trouver un lieu pour exercer son activité. Cela peut être à domicile, dans ce cas, vous travaillez chez vous. Le risque étant que votre vie professionnelle et votre vie privée soit floutée.

Vous pouvez également recourir à une société de domiciliation. Agaburo vous propose la domiciliation d’entreprise à un prix mensuel attractif. Service très avantageux puisque basé au 68 bis Boulevard Péreire dans le 17 ème arrondissement de Paris, Agaburo vous garantie une image sérieuse et un gain en crédibilité. En effet, il s’agit de l’adresse administrative et fiscale à laquelle tous les courriers seront envoyés.

Dans tous les cas, sachez qu’un changement d’adresse pour une micro-entreprise est une démarche gratuite.

3. Obligations de formation

Pour les activités artisanales ou artisano-commerciales, un Stage de Préparation à l’Installation (SPI) est recommandé. Avec un contenu varié, l’entrepreneur sera initié à la gestion d’entreprise. Cette formation va permettre à l’entrepreneur d’avoir un socle de connaissance solide en abordant aussi bien les modèles de développement d’une société ainsi que des connaissances au niveau juridique et comptable.

4. Choix de l’assurance professionnelle

Afin de couvrir les risques liés à votre activité, protéger vos biens, vous prémunir contre les dommages d’autrui ainsi que de votre propre personne et vos revenus, il est obligatoire de souscrire à une assurance professionnelle.

Cependant le caractère obligatoire dépend de l’activité de votre micro-entreprise. Par exemple, pour les artisans, l’assurance professionnelle est obligatoire. Elle va permettre de couvrir les dommages que votre micro-entreprise est susceptible de causer sur autrui.

5. Respect des obligations comptables

Votre micro-entreprise doit disposer d’un compte en banque distinct du compte personnel. Quant à la comptabilité, elle est très allégée pour une micro-entreprise.

L’entrepreneur doit simplement :